Rencontrez Christine
Christine M. Edouard
Infirmière autorisée et Doula post-partum.
Bonjour, je m'appelle Christine Edouard. Je suis née à Port-au-Prince, Haïti. Je viens d'une grande famille et je suis l'aînée de sept enfants. Depuis l'âge de 9 ou 10 ans, j'ai toujours eu le désir de devenir infirmière. J'ai été grandement influencée en voyant ma marraine servir fidèlement dans ce rôle pendant des années. C'est ce qui m'a inspirée à vouloir devenir infirmière moi-même. J'ai immigré aux États-Unis à l'âge de 15 ans. Après avoir obtenu mon diplôme de lycée, je suis allée à l'école d'infirmières et j'ai travaillé comme aide-soignante et aide à domicile pendant mes études.
Une fois diplômée de l’école d’infirmières, j’ai travaillé comme infirmière spécialisée en chirurgie médicale, orthopédie et oncologie pendant 47 ans. Le temps a passé vite parce que j’adorais ce que je faisais. J'ai passé mes 23 premières années en chirurgie médicale, puis les 24 dernières années en orthopédie et en oncologie. Depuis ma récente retraite, je me suis occupé en passant du temps avec ma famille, en parcourant le monde et en prenant du temps rien que pour moi, mais l'envie de continuer à travailler à temps partiel ou même à per diem ne pouvait m'échapper.
Inspiré par mes parents, tous deux médecins, j'ai décidé de poursuivre moi-même une carrière en médecine. Je suis assistant médical certifié (PA-C) avec plus de 10 ans d'expérience en neurologie. Ma spécialité consiste à soigner les femmes épileptiques pendant la grossesse et j'ai travaillé en étroite collaboration avec des doulas, des sages-femmes, des obstétriciens et des pédiatres. Je suis profondément engagé à défendre mes patients, en particulier ceux de couleur, pour lutter contre les disparités en matière de santé qui peuvent avoir un impact sur leurs soins.
En tant que chrétien, mes valeurs guident ma pratique. Je considère les enfants comme une bénédiction, et mon parcours personnel à travers des grossesses à haut risque m'a appris l'importance du soutien physique et émotionnel. Ayant moi-même parcouru ce chemin, je comprends la nécessité d’un plaidoyer et d’une attention ferme. Je suis ravie d’apporter ma passion pour la santé des femmes à mon rôle de doula, en les soutenant et en les guidant à chaque étape de leur grossesse et de leur parcours post-partum.
Un jour, ma nièce, Cheyenne Bell, m'a approché. Elle a commencé à me dire à quel point elle aimait faire du travail de doula et m'a demandé si j'étais intéressée à travailler dans le domaine de la santé maternelle. Honnêtement, je n’avais fait aucun stage en maternité depuis l’école d’infirmière, alors j’étais intrigué par son enthousiasme. Venant d’une famille nombreuse, j’ai toujours été entouré de bébés, donc l’opportunité de jouer un petit rôle dans l’histoire de la naissance de quelqu’un d’autre m’a vraiment touché. Rétrospectivement, c’était en fait une boucle bouclée pour moi. Lorsque Cheyenne était in utero, j'ai servi de doula non officielle pour ma plus jeune sœur et j'ai regardé bébé Cheyenne venir au monde. Maintenant, j’ai l’opportunité de travailler à ses côtés et de soutenir les autres dans leur cheminement pour mettre leurs précieux petits au monde.